Gabriel Serville intervient sur la proposition de loi socialiste sur la coopération de l’outre-mer dans son environnement régional.
Au cours de son intervention, il rappelle l'évidence qu'il y a à insérer les territoires d'Outre-mer dans leurs écosystèmes directs,
persuadé que si ces territoires n’ont pas atteint leur développement mature c’est justement parce qu’on les a de tout temps coupés de leurs environnements naturels.
Pour le député de l'Est-Guyanais, il est temps que ces territoires passent d'économies de comptoirs, artificielles, assistées et administrées fondée sur une idéologie dépassée de l’assistanat et de l’échec à une dynamique de développement endogène et assumé.
Cette dynamique passe notamment par la prise de conscience par les propres ultra-marins de leurs richesses et de leurs potentialités issues en partie de leurs situations géographiques stratégiques.
Il est temps que la France se rende compte que c'est grâce ces territoires d'Outre-mer qu'elle est présente dans tous les océans et sur 5 continents et comprenne que ces territoires sont prêts à se muer en relais de croissance pour la nation.