C'est en tout cas ce qu'estime Sven Mary, avocat de Salah Abdeslam, pour qui le procureur de Paris serait en faute pour avoir dit que son client "comptait se faire exploser" et qu'il avait fait "machine arrière". Maître Jean-Yves Liénard, avocat pénaliste, a un autre avis sur la question : "si j'étais le procureur de Paris, je pense que cette terrible menace judiciaire qui pèse au-dessus de ma tête n'altérerait pas la qualité de mon sommeil".