Etats-Unis : Trump ridiculise Clinton dans une vidéo de campagne !

2016-03-17 48

Le candidat républicain Donald Trump a lancé mercredi une publicité de campagne particulièrement agressive contre Hillary Clinton.

Au lendemain du deuxième «Super Mardi» des primaires, Donald Trump n'a pas tardé à s'attaquer frontalement à celle qui apparaît de plus en plus comme sa prochaine rivale dans la course à la Maison-Blanche : la démocrate Hillary Clinton. Dès mercredi matin, le candidat républicain a mis en ligne sur son compte Instagram une publicité extrêmement agressive (voir ci-dessous), dans lequel il attaque l'ancienne secrétaire d'Etat sur ce qui est censé être le point fort de son curriculum vitae: la politique étrangère.

Le clip met en scène le président russe Vladimir Poutine réalisant une prise de judo, puis un djihadiste de l'Etat islamique pointant une arme de poing face caméra. Les deux sont supposés incarner les ennemis de l'Amérique. «Quand il s'agit d'affronter nos opposants les plus durs... les démocrates ont la réponse parfaite», explique le clip, avant de montrer une Hillary Clinton en train d'aboyer en plein meeting électoral. La vidéo conclut en montrant un Vladimir Poutine hilare: «Nous n'avons pas besoin d'être une farce.»

Ne me lancez pas sur Hillary Clinton !

L'extrait en question n'est pas le résultat d'un doublage douteux, mais provient d'une séquence bien réelle filmée lors d'un meeting au Nevada, un peu plus tôt cette année. Hillary Clinton décrivait une vieille publicité électorale qui mettait en scène un chien aboyant à chaque fois qu'un homme politique faisait une déclaration mensongère.

Les deux candidats ont fortement consolidé leur position de favori pour l'investiture aux conventions de juillet. Hillary Clinton a battu son adversaire Bernie Sanders dans au moins quatre des cinq primaires organisées ce mardi: Floride, Caroline du Nord, Illinois et Ohio. De son côté, Donald Trump a remporté l'Illinois, la Caroline du Nord et la Floride. Les comptages dans le Missouri étaient encore en cours mercredi soir pour déterminer le vainqueur dans les deux camps.

Sûr de ses chances, le magnat de l'immobilier avait lancé: «Ne me lancez pas sur Hillary Clinton. Je n'ai même pas encore commencé à m'occuper de son cas. Mais j'y viens.» Les hostilités semble cette fois bel et bien ouvertes.