A 18 mois des législatives, les élections de ce dimanche dans trois Etats régionaux d’Allemagne sont un test majeur pour les partis traditionnels. 13 millions d’Allemands sont appelés aux urnes en Saxe-Anhalt, en Rhénanie-Palatinat et dans le Bade-Wurtemberg. Trois Etats où le parti populiste AFD a de bonnes chances de faire son entrée aux parlements. A en croire les sondages, il est crédité de 9% à 19% des voix selon les länder.
Pas assez pour remporter ces régions, mais suffisamment pour compliquer la formation des coalitions. La chancelière Angela Merkel – affaiblie par le débat sur la crise des réfugiés dans un pays qui en a accueilli l’an dernier plus d’un million – s’est investie dans la campagne. Elle a même durci le ton, les appelant à s’intégrer.
Mais le parti Alternative pour l’Allemagne va beaucoup plus loin. Tirant profit du scandale des agressions sexuelles à Cologne, ses candidats prônent la fermeture des frontières. La chef du parti, Frauke Petry, suggère même de ti