En 2011, un retraité brésilien, Joao Pereira de Souza, un maçon brésilien à la retraite, a sauvé près de Rio de Janeiro un manchot de Magellan, alors retrouvé maculé de mazout. Depuis, ils ne se quittent plus.
Après une longue convalescence, choyé et remis sur pattes par le retraité, le manchot - rebaptisé « Dindim » par son sauveur - reprend finalement sa liberté après 11 mois de cohabitation. Mais chaque année, l’animal parcourt près de 8.000 kilomètres pour retrouver son sauveur durant plusieurs mois.
Selon différents experts, dont le biologiste João Paulo Krajewski, qui n’a jamais vu une telle relation s’établir entre un homme et un manchot « sauvage », « Dindim » a certainement associé Joao à un parent et le considère comme un congénère. Un amour réciproque. « Dindim » : « Je l’aime comme un de mes enfants et je pense qu’il m’aime aussi », déclare Joao.