Les premiers enlèvements des abris vides situés dans la zone sud de la "jungle" de Calais, promise à évacuation à la suite d'une décision de justice, ont débuté lundi sous la protection d'un important dispositif policier.
Deux bulldozers et une vingtaine de personnes d'une entreprise privée mandatée par l'Etat se chargeaient de démonter une vingtaine d'abris située sur une zone de 100 mètres sur 100 encadrée par des CRS, mettant les détritus dans une benne. "Entre 800 et 1000 personnes" vivent sur cette partie de la "jungle" selon la préfecture, 3.450 selon les associations.