Trois jours avant la première mobilisation du 9 mars pour dénoncer les désaccords vis à vis du projet de loi de Myriam El Khomri, le Premier ministre tente d'apaiser la situation. Manuel Valls prône le "dialogue" mais assure qu'il n'y aura pas de retrait du texte. "Je veux répondre à toutes les questions, à toutes les inquiétudes et aux critiques", explique-t-il dans les colonnes du JDD. Les 15 jours supplémentaires de discussion ? Pas un recul, assure le Premier ministre, mais pour "améliorer et corriger là où c'est nécessaire le texte, mais aussi pour faire cesser la désinformation", assure Manuel Valls qui nie avoir voulu mettre en œuvre le 49-3 afin de faire passer en force le projet de loi Travail.