Dans le camp d'Idomeni, à la frontière gréco-macédonienne, le passage des migrants se fait au compte-gouttes, après l'instauration de restrictions. Pour passer, ces populations doivent être en mesure de prouver leur nationalité syrienne ou irakienne. Mais plusieurs familles sont parties précipitamment de leur domicile, fuyant les bombardements, et laissant derrière elles leurs papiers. Quand ces derniers n'ont tout simplement pas été détruits par l'explosion des bombes. Sans ces documents, impossible de quitter le camp ou de passer la frontière.