Edition spéciale élections régionales

2016-02-25 3

Edition spéciale élections régionales françaises sur RFI.Un débat politique animé par Frédéric Rivière et Arnaud Pontus avec :
- Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice PS de Paris, ancien ministre, membre du bureau national du PS, à l’aile gauche du PS
- Geoffroy Didier, conseiller régional Les Républicains d’Ile de France, délégué des Républicains aux fédérations et fondateur de la Droite forte
- Nicolas Bay, eurodéputé, secrétaire général du Front national, tête de liste du FN en Normandie pour les élections régionales

Marie Noëlle Lienemann : « Si la gauche était unie, on ne serait pas dans une situation de faiblesse »

 
« L’alternance gauche-droite n’a répondu insuffisamment ou pas du tout à nos attentes, en particulier en matière de chômage ; il y a [dans ce vote] un pari politique de chercher une autre voie que je trouve dangereuse mais c’est maintenant à nous de faire la preuve que premièrement, quand on gouverne les choses avancent et que la voie que propose le Front national est dangereuse. »
 
« Je souffre de voir disparaitre le PS de deux de ces bastions historiques »
 

Nicolas Bay : « Le vote Front national a muté en vrai vote d’adhésion »

 
« Dans la nouvelle progression du FN observée hier soir, il y a bien sur un rejet profond et clair du PS de ses échecs, de sa politique antisociale et un rejet de la droite UMP-UDI qui n’a pas fait mieux lorsqu’elle était aux affaires et puis je crois qu’il y a un vrai vote d’adhésion. Le Front national aujourd’hui est arrivé à maturité et je crois que beaucoup d’électeurs se détournent du vieux clivage entre la droite et la gauche dont ils se rendent compte qu’il ne correspond à rien au niveau national comme au niveau local. »
 

Geoffroy Didier : « Le Front national parle beaucoup mais ne propose rien»

 
« Je voudrais dire à Nicolas Bay que la Droite et la Gauche ne sont pas la même chose, d’abord parce que ce ne sont pas les mêmes valeurs que nous portons mais surtout ce ne sont pas les mêmes projets. »
 
« Par principe, lorsque vous êtes qualifiés pour le 2nd tour et par respect pour les français, vous maintenez parce que je ne crois pas du tout à ce prétendu front républicain qui pour moi, sonne comme une insulte à l’égard de ces français qui, hier, votaient François Hollande, votaient Nicolas Sarkozy, votaient Jean-Luc Mélenchon ou qui ne votaient pas du tout et qui se sont mis à voter FN, non pas parce qu’ils croient dans leurs promesses ubuesques mais parce qu’ils crient au secours. [..] Plutôt que de les juger antirépublicains, je préfère m’adresser [aux électeurs du FN] et tenter de les convaincre politiquement. »

http://www.rfi.fr/emission/20151207-edition-speciale-elections-regionales-france-decembre-2015

Free Traffic Exchange