L’appel à « sortir de l’impasse » est forcement dicté par une l’échéance électorale majeure de la présidentielle 2017, dont pour le moment aucun institut de sondages ne voit François Hollande passer le premier tour. « On justifie la politique menée par Valls et Macron en expliquant que c’est ce que les Français attendent, sauf que lorsque arrivent les élections, on l’a vu, les Français votent à droite » résume Gilles Pargneaux. « C’est baisser les bras, ne pas accepter la bataille. Si on les écoute nous n’avons plus qu’à laisser la place à la droite. Cette tribune agit comme un travail de sape. Ces gens là n’ont aucune mémoire. C’est toujours ce vieux procès fait à la gauche au pouvoir. Mais il n’y a pas d’un côté les chevaliers du socialisme et de l’autre les traîtres munichois » riposte Nicole Bricq. Le sénateur socialiste de la Nièvre, Gaëtan Gorce ne souhaite pas non plus que son parti s’enferme « dans ce débat entre modernisateurs et tenants de la vraie gauche ». « Le gouvernement récolte se qu’il sème néanmoins Martine Aubry aurait pu faire le choix de cette clarification lors du dernier congrès du PS ». [...]
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