Interview du 12 mai 2015.
Quand j’ai lu le livre d’Alexandre Jollien, je n’ai pas compris que le handicap dont il est affublé et dont il parle librement affectait aussi son élocution. Quand il est arrivé à la radio, je me suis demandé si les auditeurs allaient pouvoir suivre son discours. Et puis je me suis dit : il faut faire confiance, il faut y croire. Quelque part, c’est merveilleux de pouvoir faire entendre quelqu’un qui ne s’exprime pas de manière ordinaire. Le résultat a dépassé mes espérances. Alexandre Jollien n’est pas seulement un philosophe parfaitement clair et une belle âme spirituelle, c’est aussi un prodigieux communicateur. Passé le premier moment de surprise, en faisant un petit effort d’attention, on découvre un être d’une grande richesse qui compense ses difficultés par une langue précise, souple, sensible. Et puis son rire est si communicatif, étrange et enfantin.
Voici son programme :
Classiques :
1. Chopin, Impromptu 4 in C Sharp Minor, Op.66 “Fantasie Impromptu”
2. Mozart, Mass in C Minor, K 427- Kyrie
3. Bach, La Passion selon St-Matthieu, BWV 244: Kommt, ihr töchter, helpf mir klagen…
4. Bach, La Passion selon St-Jean, ouverture
Madeleines :
1. Mc Solaar, Solaar pleure
2. Rita Mitsouko, Ma vieille Ville
3. Ibrahim Maalouf, Bande-son du film "Yves St-Laurent", Les Quais