L’accord sur “une cessation des hostilités” est accueilli avec prudence par les Syriens. Dans la capitale Damas, le fief de Bachar al-Assad, les habitants sont partagés entre l’espoir d’une paix durable et le sentiment que le régime doit poursuivre les combats.
“On espère que la paix va s’installer, qu’elle va se répandre, que les bombardements, les sièges, les tirs vont cesser’‘, dit cet homme.
“Maintenant que notre armée a pris l’avantage sur les insurgés, je souhaite que l’offensive continue jusqu‘à ce qu’ils soient tous éliminés’‘, dit cette femme.
Pour les groupes islamistes rebelles qui contrôlent la province d’Idlib, cet accord de cessez-le-feu n’a absolument aucun sens. “Vous me parlez de cessez-le-feu alors qu’ils ont placé nos frères du Front al-Nosra, de Djound al-Aksa et d’autres factions sur la liste des terroristes. Quel genre de cessez-le-feu est-ce quand on dit vouloir combattre nos frères Moudjahidines en Syrie’‘, s’insurge un membre du groupe Djound al-Aksa.