Dmitri Medvedev, Premier ministre russe, a souligné ainsi le décalage permanent entre Occidentaux et Russes sur la guerre en Syrie, et ce malgré l’accord trouvé cette semaine sur une cessation des hostilités.
John Kerry a rappelé le point de vue américain – et européen. Pour le Secrétaire d’Etat américain, Moscou se trompe de cible et a biaisé le jeu en Syrie :
“La grande majorité – à notre avis – des attaques russes ont été dirigées contre des groupes d’opposition légitimes. Et pour respecter l’accord qui a été trouvé, nous pensons qu’il est crucial que les cibles de la Russie changent. Et tout le groupe de soutien à la Syrie, ce qui inclue la Russie, est d’accord pour faire en sorte que cela arrive”.
Le chef de la Diplomatie russe, pour sa part, a vertement critiqué le manque d’ouverture des Occidentaux. Serguei Lavrov s’en est aussi pris à l’intransigeance des groupes d’opposition syriens et à leur position sur une transition politique :
“Mon opinion est que vous ne devriez pas