Etats-Unis : fin de cavale pour les 2 derniers dangereux évadés !

2016-01-31 30

La chasse à l'homme a porté ses fruits aux Etats-Unis. La police de San Francisco a arrêté samedi les deux derniers des trois détenus dangereux qui s'étaient évadés de manière spectaculaire d'une prison de haute sécurité californienne le 22 janvier.

Hossein Nayeri, 37 ans, et Jonathan Tieu, 20 ans, ont été arrêtés lorsqu'un passant a reconnu la camionnette blanche signalée par les autorités et garée sur le parking d'un supermarché bio Whole Foods. Hossein Nayeri a tenté de s'enfuir mais a été vite rattrapé, quant a Jonathan Tieu il a été cueilli dans la camionnette, a expliqué la shérif de Orange County, Sandra Hutchens. Elle a indiqué être en contact avec ses collègues de San Francisco pour organiser le transfert des deux condamnés.

Le troisième acolyte, Bac Duong, 43 ans, s'était rendu vendredi à la police à Santa Ana, d'où il est originaire, en banlieue de Los Angeles. Peu avant midi (22 heures heure française) «Bac Duong a interpelé un civil et a indiqué qu'il voulait se rendre», avait déclaré la shérif du comté d'Orange, Sandra Hutchens. Un employé d'une société de réparation de voitures, Auto Electric Rebuilders, à Santa Ana, a expliqué à des journalistes que Bac Duong était entré dans le magasin et avait dit qu'il voulait se rendre. D'après le capitaine de police Anthony Bertagna, Bac Duong connaissait le propriétaire du magasin et sa femme, et il s'était adressé à cette dernière, qui aurait appelé le numéro d'urgence 911.

Hossein Nayeri, considéré comme le «cerveau de l'évasion», est accusé d'agression et torture, tandis que Jonathan Tieu était incarcéré pour meurtre et tentative de meurtre. Bac Duong pour sa part était condamné pour tentative de meurtre.

Jeudi, une enseignante en anglais de 44 ans, Nooshafarian Ravaghi, avait été arrêtée, les autorités estimant qu'elle était une complice «cruciale» des trois prisonniers. Elle est notamment accusée d'avoir fourni des cartes aériennes de Google Earth à Hossein Nayeri, originaire d'Iran comme elle. Elle avait noué une relation «beaucoup trop personnelle» avec Hossein Nayeri, selon le lieutenant Hallock, sans qu'il soit certain qu'elle ait été de nature «romantique». L'enseignante a toutefois nié avoir fourni aux évadés les outils nécessaires à l'incroyable évasion. Les détenus étaient parvenus à scier une grille métallique permettant d'accéder à un conduit d'aération et à gagner le toit de leur prison, d'où ils étaient descendus à l'aide d'une corde confectionnée avec des draps. Un plan minutieusement préparé et «très bien pensé» de l'aveu même des agents du shérif Sandra Hutchens.