Pour la première fois depuis la proclamation de l'état d'urgence, le Conseil d'État a décidé vendredi de suspendre une assignation à résidence. BFMTV a pu rencontrer Halim Abdelmalek qui avait contesté cette assignation. "J'en suis convaincu, pour moi c'est un délit de faciès. Si je n'avais pas cette barbe, le policier il ne se serait jamais intéressé à moi. Il ne se serait jamais rapproché de moi comme cela d'aussi près pour me prendre en photo", a-t-il expliqué. "Ce n'est même pas une revanche parce que ça voudrait dire que j'en veux. Mais là je n'en veux à personne. Je veux juste que la vérité éclate", a-t-il ajouté.