C’est un vieux serpent de mer de la vie politique française. L’indépendance du Conseil supérieur de la magistrature et du parquet vis-à -vis de l’exécutif avait été promis par François Hollande lors de la campagne présidentielle de 2012. La réforme, votée par l’Assemblée nationale, avait été ajournée en juillet 2013 par manque de soutiens au Sénat.
Avec la future convocation du Congrès pour la révision constitutionnelle décidée suite aux attentats de Paris, François Hollande a décidé de profiter de l’occasion pour rouvrir ce chantier maintes fois reporté par les politiques. Les explications d’Elisa Bertholomey.