Il y a cinq ans, la révolution tunisienne lançait le "Printemps arabe"

2016-01-14 11

La Tunisie marque jeudi entre désillusion et fierté le cinquième anniversaire de la chute du dictateur Zine El Abidine Ben Ali, qui a ouvert une ère nouvelle de liberté sans toutefois résoudre à ce jour les profondes difficultés du pays.
Le 14 janvier 2011, après un mois de manifestations réprimées dans le sang, l'homme qui tenait le pays d'une main de fer depuis 23 ans prenait la fuite vers l'Arabie saoudite à la surprise générale, provoquant une onde de choc dans le monde arabe.
Le matin-même, des manifestants avaient bravé la peur pour crier "Dégage" au dictateur sur l'avenue Bourguiba, non loin du redouté ministère de l'Intérieur, dans le centre de Tunis.
C'est sur cette avenue symbolique que sont prévus des rassemblements pour marquer les cinq ans de cette fuite. Ils seront festif comme celui du parti islamiste Ennahda ou protestataire comme celui d'un collectif réclamant la réforme de la loi sur les stupéfiants ("loi 52"), accusée de détruire la vie de nombreux jeunes.

Free Traffic Exchange