La légitime défense permet actuellement aux policiers d’utiliser leur arme dans le seul cas où leur intégrité physique, ou celle d’un tiers, est mise en danger. Mais après les attentats de janvier et de novembre, le gouvernement envisage de renforcer le pouvoir des forces de l’ordre. Un policier pourrait alors utiliser son arme même s’il n’est pas directement menacé face à un individu ayant déjà commis un crime. Des mesures que certaines associations critiquent déjà. Elles craignent que les forces de l’ordre puissent tirer sans savoir si quelqu’un est coupable ou non. Le texte ne devrait pas être présenté au Conseil des ministres avant février.