À Tel-Aviv, en Israël, un homme a abattu deux personnes et fait plusieurs blessés, vendredi 1er janvier en ouvrant le feu sur des clients attablés à des terrasses de cafés.
Un homme a ouvert le feu à l'arme semi-automatique sur des personnes en terrasse dans le centre de Tel-Aviv, vendredi 1er janvier. Dans la fusillade, deux personnes ont perdu la vie et sept autres ont été blessées. L'homme a été filmé par plusieurs caméras avant et pendant la fusillade.
Sur la vidéo de surveillance d'une épicerie on peut voir le tireur quelques minutes avant qu'il ne passe à l'acte. L'homme réalise tranquillement quelques achats. On l'aperçoit prendre des fruits dans un sac plastique avant de les reposer. Il se dirige ensuite vers la porte de sortie et pose son sac à dos sur un chariot. Sans précipitation l'homme sort un fusil de son sac, part du magasin et ouvre le feu dans la rue.
Le tireur a d'abord fait feu sur les clients du Simta, le bar qui se trouvait juste à côté de l'épicerie, faisant deux morts. Parmi les victimes, un étudiant en droit et en commerce, également gérant du bar. L'homme aurait ensuite poursuivi son chemin et tiré 150 mètres plus loin sur la terrasse d'un deuxième établissement situé sur cet axe très fréquenté de la capitale israélienne.
"J'ai entendu des coups de feu. Je me suis retourné et j'ai vu en face tout le monde se ruer vers le fond du café. J'ai entendu des cris et on a vu l'homme qui tirait. Il était brun, portait un pull gris et s'est enfui en courant", a raconté à l'AFP, un touriste français, assis à une terrasse en face du deuxième café.
Une intense chasse à l'homme a été lancée dans le centre très animé de Tel-Aviv pour retrouver l'auteur, toujours en fuite. "L'enquête est en cours pour savoir si l'affaire est criminelle ou terroriste", a déclaré le porte-parole de la police Micky Rosenfeld.
La police est restée prudente sur les motivations de cette fusillade. Celle-ci survient en pleine vague d'actes de violence anti-israéliens menés par des Palestiniens, et dans un contexte de menaces du Hezbollah libanais et des jihadistes. La piste crapuleuse n'a pas non plus été écartée.
