Ce mercredi devant les bureaux de vote, les déplacés, qui représentent un électeur sur dix, seront nombreux. Qu'elle soit chrétienne ou musulmane, cette deuxième génération à avoir fui les violences espère que ces élections présidentielles et législatives régleront les problèmes de sécurité et de santé publique. Dans ces camps à Bangui qui les abritent depuis de nombreux mois, les habitants rêvent de regagner leur maison.