«Un triple salto», un «cirque», un «coup de théâtre». Dans les minutes qui ont suivi l'annonce de Manuel Valls sur l'inscription de la déchéance de la nationalité dans la Constitution, les élus de droite et d'extrême droite n'ont cessé de revenir sur les propos prononcés par la ministre de la Justice mardi, à Alger. Mais si la droite semble satisfaite de l'annonce du Premier ministre sur le fond, ce n'est pas le cas de tous les élus de gauche. Des frondeurs, à l'instar de Pouria Amirshahi, mais aussi des leaders des partis d'extrême gauche n'ont pas hésité à dénoncer cette annonce, la qualifiant de «dérive» et de «proposition d'extrême droite».