Trois jours après les attentats du 13 novembre, François Hollande avait évoqué la déchéance de nationalité devant l’ensemble des parlementaires réunis à Versailles. Une annonce qui avait séduit la droite mais déstabilisé une partie de la gauche. Au final, le projet de révision constitutionnelle qui sera présenté en Conseil des ministres ce mercredi ne devrait pas contenir cette disposition. C’est Christiane Taubira qui l’a annoncé sur une radio algérienne ce mardi. La droite dénonce une reculade, une certaine partie de la gauche se félicite de ce changement de cap.