Touché par une malformation, Lucas Abrahams, un petit garçon originaire du Kentucky et âgé de 6 ans, n'oubliera certainement jamais son cadeau de Noël pour cette année 2015. Touché par la situation du garçon, l'université de Louisville a décidé de concevoir 3 prothèses en 3D, l'une en plastique, l'autre en cuir, et la dernière en câbles. Le petit Lucas a alors eu le droit de choisir parmi ses deux préférés. C'est la grand-mère de l'enfant qui avait contacté l'université après que son petit fils lui a demandé si un jour il recevrait une main de robot pour remplacer la sienne.
En seulement quelques minutes avec sa nouvelle main, Lucas arrive à lancer un balle, grâce à la technologie d'un imprimante 3D, son rêve a été exaucé. Lorsque l'enfant abaisse le poignet, les doigts se plient, tandis que la prothèse s'ouvre lorsqu'il la relève. Ces prothèses robotisées et imprimées en 3D devraient se multiplier dans les années à venir. L'impression 3D permet de créer rapidement et avec précision des prothèses ajustées au millimètre à la morphologie du porteur, tout en proposant un prix très accessible. Par exemple la main donnée à Lucas n'aurait couté que 40 à 50 $ à fabriquer tandis qu'une prothèse clinique peut atteindre des milliers d'euros.