A Calais, "les gens sont obligés d'avoir un laisser passer pour rentrer chez eux", a assuré Marine Le Pen jeudi matin au micro de Jean-Jacques Bourdin, document à l'appui. Quelques minutes plus tard, la maire de Calais a appelé RMC pour démentir tout laissez-passer et expliquer qu'il y avait simplement des contrôles d'identité de la rue qui conduit au chemin des Dunes, à quelques mètres du camp de migrants. "Je n'obligerai jamais les habitants d'une ville en France à présenter un laissez-passer pour rentrer chez eux", a répondu la candidate au régionales.