Rote Rosen 02 décembre 2015
m'occuper de toi
take care of you
Isabelle est au chevet d'Éliane à la clinique. Elle lui tient la main alors que celle-ci est toujours endormie. Soudain on frappe à la porte, c'est Ben venu lui aussi prendre des nouvelles.
Ben : Désolé, je n'ai pas pu me libérer avant. Comment elle va?
Isabelle : Elle a encore beaucoup de fièvre. Mais elle a reçue de la vitamine C et de la saline.
Éliane : Saline? Beurk!
Isabelle : Eh!
Éliane : Où est-ce que je suis?
Ben : Là où tu devrais être, à l'hôpital.
Isabelle : Tu t'es effondrée certainement à cause de cette saleté de virus grippale.
Éliane : Je dois aller à la blanchisserie.
Isabelle : Je le savais !! Reste allongée, Éliane.
Éliane : J'ai un gros contrat Müller et Becker. Je dois les livrer ponctuellement. Sinon ils partiront.
Ben : Tu as de la fièvre, ce n'est pas possible que tu travailles. En plus tu vas infecter tout le monde.
Éliane : Je travaillerai avec une protection pour la bouche.
Isabelle : Éliane ne sois pas stupide.
Éliane : Si je bousille ce contrat, je devrais payer des dommages et intérêts, et je n'ai pas cet argent.
Ben : C'est trop risqué. Tu te souviens comment ça a été pour moi? J'ai fait de la myocardie parce que je ne m'étais pas soigné après avoir attrapé froid.
Isabelle : Tu entends?
Éliane : Je vais aller à la blanchisserie et je me remettrai au lit.
Ben : Madame Kunz s'en sortira toute seule. Tu restes ici et tu vas te soigner.
Éliane : Vous ne me laisserez pas tranquille.
Isabelle : Oui c'est vrai.
Ben : Je vais appeler Madame Kunz.
Isabelle : Oui OK.
Ben sort de la pièce pour téléphoner.
Éliane : Qu'est-ce que tu fais ici en fin de compte?
Isabelle : M'occuper de toi.
Éliane : Alors que tu étais en colère?
Isabelle : Ah à cause de cette stupide parade gay et de Roméo et Juliette.
Éliane : Et parce que je pensais que tu étais jalouse.
Isabelle : Oui mais le plus important maintenant c'est que tu sois de nouveau en bonne santé, OK?
Éliane: Si je n'étais si à plat.
Isabelle : Oui, dors encore une petit peu, OK? (Elle lui passe la main sur le front)
Éliane : Isabelle, merci.
Les 2 jeunes femmes se regardent sans rien dire avant qu'Éliane ne ferme les yeux pour s'endormir.
