Buzz : Ne vivez pas dans la haine - Des orphelins du 11 Septembre 2001 !

2015-11-29 36

Terrease Aiken, 22 ans, Juliette Candela, 21 ans, Francesca Picerno, 23 ans et Joseph Palombo, 26 ans ont tous perdu un parent dans les attaques terroristes du 11 septembre 2001 perpétrées contre les Etats-Unis. Ils avaient entre 6 et 12 ans lorsque ce drame s'est abattu sur eux. Aujourd'hui, ils s'adressent aux enfants qui sont devenus orphelins le 13 novembre. C’est notre vidéo du jour.

"Personne ne peut imaginer ce que vous vivez en ce moment et les émotions qui traversent votre coeur. Mais vous ne voulez pas vivre votre vie avec de la haine ou de la colère", raconte doucement, face caméra, un que l'attaque terroriste perpétrée contre les Etats-Unis le 11 septembre 2001 a laissé orphelin.

Quatre orphelins du 11 septembre témoignent

Dans cette vidéo diffusée sur le site Vox, destinée aux enfants ayant perdu un de leur parent dans les attentats de Paris du 13 novembre, ils sont quatre à livrer leurs souvenirs, leurs émotions mais aussi leurs conseils pour surmonter l'insurmontable.

14 ans après le drame, ils ont respectivement 22, 21, 23 et 26 ans.

Pour aider ceux qui souffrent aujourd'hui du même traumatisme de l'autre côté de l'Atlantique, ses enfants brisés qui se sont relevés, se confient en douceur.

"J'ai grandi et j'ai compris. Mon monde s'est alors figé"

"Ma mère m'a prise à part et m'a dit : il y a un accident aujourd'hui, une attaque là où papa travaille et on pense qu'il ne reviendra jamais", se souvient l'une des orpheline de père avec émotion.

Il est extrêmement difficile pour le parents qui reste de trouver les mots pour expliquer l'attentat terroriste meurtrier à ses enfants. L'emploi du mot "accident" peut-être trompeur. Certains mettent d'ailleurs plusieurs années avant de comprendre réellement l'événement qui leur a enlevé un parent.

C'est ce que raconte l'une d'elle :

"Il a été tué. C'était une attaque terroriste préméditée et c'est quelque chose que l'on ne comprend pas quand on est enfant. Puis j'ai grandi et j'ai compris. Mon monde s'est alors figé".

Il faut partager son deuil avec le monde

Faire le deuil d'un de ses parents lorsque l'on est un enfant est en soi une épreuve délicate, imaginez devoir partager ce deuil avec une nation toute entière, ou même avec le monde entier. C'est ce à quoi a été confrontée Juliette Candela :

"Je sais ce que c'est que d'allumer la télé sur une chaîne nationale et de voir son père se faire tuer"

Une autre orpheline explique comment ce deuil partagé lui a longtemps empêché de tourner la page. Il faut alors prendre en compte que des centaines de milliers de personnes sont solidaire dans votre peine. Ce qui n'est pas toujours évident à comprendre lorsque l'on a même pas dix ans.

Si cette vidéo est notre vidéo du jour, c’est qu’elle est un joli message d'espoir, d'amour et surtout de fraternité. Une vidéo à partager avec tous ceux qui ont déjà perdu un proche dans une attaque terroriste.

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