République Centrafricaine
Fin septembre, une nouvelle éruption de violence forçait 40 000 habitants de Bangui à fuir leur domicile.
Deux mois après, le quotidien dans la capitale centrafricaine reste imprévisible.
Quand la violence a de nouveau éclaté à Bangui, les habitants ont fui, en urgence, sans rien emporter avec eux. Ils ont rejoint le camp de déplacés de l'aéroport de Mpoko, ou d’autres sites de regroupement, comme ici à Benzvi.
Les équipes MSF ont mis en place des cliniques mobiles pour prendre en charge les besoins médicaux des personnes déplacées. L'eau stagnante attire les moustiques, et le paludisme fait partie des priorités médicales, tout comme les infections respiratoires. Mais pour les déplacés, ces mauvaises conditions de vie sont le prix à payer pour être à l'abris des violences qui peuvent éclater à tout moment.
