Vingt ans après la mort non élucidée du juge français Bernard Borrel à Djibouti, des scellés importants ont été détruits par erreur par la justice. Pour Olivier Morice, l'avocat de la veuve du magistrat assassiné à Djibouti en 1995, la destruction de ces dizaines d'objets compromet la suite de l'enquête : "c'est un désastre judiciaire", a-t-il déclaré. La garde des Sceaux Christiane Taubira a ordonné qu'une inspection soit diligenté.