Yann Masurier est pompier volontaire depuis seize ans, dans le civil il est veilleurs de nuit pour une résidence de personnes handicapés. Le père de Yann était pompier professionnel. Cette activité, de pompier volontaire, c'est un peu une passion familiale. : "C'est comme une grande famille. On est volontaire. On est très soudés ensemble, que ce soit en intervention, où la vie de caserne de tous les jours. C'est une deuxième famille" explique le pompier volontaire.
Peu indemnisés
Yann consacre une cinquantaine d'heures sa passion. Un sacerdoce difficile à tenir sur la durée. Le département du Loiret a perdu près de 500 volontaires ces dernières années. À Jargeau comme ailleurs, les nouvelles recrues sont donc attendues avec impatience. Dans la commune, ils sont aujourd'hui moins de 2 000. Les sapeurs-pompiers volontaires sont très peu indemnisés, entre sept et 11 euros de l'heure, soit 1200 euros par année.
Pour attirer les bonnes volontés, le lieutenant-colonel Vincent Nezan veut parler à tous. "Ça passe par la mobilisation de tous. Que ce soit les employeurs privés, publics, les employeurs privés. Les employeurs peuvent nous aider à libérer nos sapeurs-pompiers que ce soit pour la formation ou pour la réponse opérationnelle par de la disponibilité qu'ils pourraient nous accorder", explique Vincent Nezan. À Jargeau, 50 pompiers volontaires s'occupent d'un bassin de 10 000 habitants.
