Les élections législatives prévues dimanche en Birmanie sont à la fois historiques et opaques. C’est le tout premier scrutin de ce type depuis que la junte a orchestré sa propre dissolution en 2011. Après 50 années de mainmise sans partage sur le pouvoir, la dictature militaire donnait ainsi l’image qu’elle confiait la direction du pays à un gouvernement civil. Objectif : rendre la Birmanie à nouveau fréquentable sur la scène internationale.