Jugée pour avoir comparé, il y a cinq ans, les prières de rue de musulmans à l’Occupation nazie, Marine Le Pen a assuré n’avoir commis « aucune infraction », devant le tribunal de correctionnel de Lyon mardi 20 octobre. Elle comparaissait pour « provocation à la discrimination, à la violence ou à la haine envers un groupe de personnes à raison de leur appartenance à une religion ».
Le procureur a réclamé la relaxe, estimant que Marine Le Pen parlait « d’un certain nombre de personnes » et non « pas de toute la communauté » musulmane.