Ce mercredi, grâce à la médiation cubaine, le gouvernement colombien et le chef des FARC ont trouvé un consensus sur le sort judiciaire des combattants, à La Havane. Un point d’achoppement qui bloquait les discussions depuis trois ans, et qui reste contesté. “C’est un premier pas fondamental, pour qu’après 50 ans de guerre dans notre pays, les Colombiens puissent vivre en paix”, affirme un sexagénaire interrogé dans la rue. “Si ce processus ne reflète ni paix ni justice, au vu des réparations et de la vérité qui sont nécessaires, cela va créer de la défiance”, estime un autre colombien. Une juridiction spéciale devrait prononcer des peines de prison limitées, mais l’amnistie serait accordée pour les crimes politiques. “Le gouvernement, le Président de la cour suprême et l’avocat général ont accepté, comme prévu, que les ravisseurs et les narcoterroristes puissent bénéficier de l’impunité pour des crimes politiques”, s’indigne l’ancien Président colombien Alvaro Uribe. “C’est une prime