Ce mercredi, le Président Al-Sissi a gracié cent détenus, dont Baher Mohamed et le Canadien Mohamed Fahmy. Il a aussi accordé son pardon à leur collègue australien Peter Greste, qui avait été expulsé vers son pays d’origine. “Je continuerai à me battre pour la liberté de la presse”, affirme Mohamed Fahmy. “En prison, depuis ma cellule, j’ai travaillé à l‘écriture d’une charte à présenter au syndicat des journalistes et à la présidence, afin d’améliorer la liberté de la presse pour les journalistes égyptiens, et étrangers, qui travaillent en Egypte”. Fin août, les journalistes de la chaîne qatarie avaient été condamnés à trois ans de prison, pour avoir diffusé de “fausses informations”, et soutenu dans leur couverture médiatique les Frères Musulmans, l’organisation de l’ex-président Mohamed Morsi destitué par le général Al-Sissi.