Bande-annonce : Jodorowsky’s Dune - VO

2015-09-09 62

Bande-annonce de Jodorowsky’s Dune (Documentaire) de Franck Pavich avec Alejandro Jodorowsky!

Plus de vidéos du film : http://www.premiere.fr/film/Jodorowsky-s-Dune-Documentaire-2718140

Avec ses films El Topo et La montagne sacrée, le réalisateur chilien Alejandro Jodorowsky lance et en fin de compte définit le phénomène des midnight movies, ces films décalés diffusés en fin de soirée. En 1975, il se lance dans son projet le plus ambitieux en date. Avec une distribution composée de son propre fils de 12 ans, Brontis, aux côtés d'Orson Welles, Mick Jagger, David Carradine et Salvador Dali, sur une musique de Pink Floyd et avec une esthétique signée par les artistes les plus provocateurs de l'époque, comme HR Giger et Jean Giraud, alias Mœbius, l'adaptation du roman-phare de la science-fiction Dune, de Frank Herbert, s'apprête à changer à jamais la face du cinéma.

« Pour moi, Dune devait être l’avènement d'un nouveau dieu. Je voulais créer quelque chose de sacré, de libre, avec une vision unique. Je voulais ouvrir les esprits ! »

- Alejandro Jodorowsky

Pendant deux ans, Jodo et son équipe de « guerriers spirituels » travaillent nuit et jour à la tâche titanesque de mettre en images le monde fabuleux de Dune, à travers plus de 3000 story-boards, de nombreux tableaux, des costumes incroyables, sur la base d'un scénario excentrique, aussi émouvant que puissant.

« À ce stade, s'il avait fallu me couper les deux bras pour faire ce film, je l'aurais fait. J'étais même prêt à donner ma vie pour le tourner.  » -Alejandro Jodorowsky

Comme l'explique le producteur de Jodorowsky, Michel Seydoux : « Cela aurait dû suffire. Mais tel n'a pas été le cas. » S'appuyant sur les interviews d'artistes légendaires et visionnaires comme Hans Ruedi Giger (designer, Alien), Gary Kurtz (producteur, Star wars) et Nicolas Winding Refn (réalisateur, Drive et Only God Forgives), sur un entretien intime et honnête avec Jodorowsky lui-même filmé sur une période de trois ans, sans oublier la reconstitution inédite du space opera psychédélique et hallucinant de Jodo (animé par Syd Garon, récompensé aux Emmy Awards), le film de Frank Pavich fait enfin revivre l'épopée du « plus grand film qui n'ait jamais été tourné ».