Le pape François a appelé tous les prêtres à accorder le pardon aux catholiques qui ont avorté. Le souverain pontife ne pose à ce pardon qu’une condition : le pêcheur doit avoir eu une démarche de repentir. Dans une lettre rendue publique, le pape décrit "l'épreuve morale et existentielle" que constitue un avortement pour les femmes.
Selon le droit canon de l'Église, l'interruption volontaire de grossesse est un péché si grave que ceux qui le pratiquent ou aident à le pratiquer sont automatiquement punis d'excommunication. Depuis son élection en mars 2013, le pape François entend donner de l'Église catholique une image plus ouverte et tolérante sur les questions de société.
