L'espace fascine bon nombre d'entre nous, mais bien peu ont la chance de travailler dans le domaine de la recherche spatiale. Nous avons rencontré trois jeunes ingénieurs qui ont entamé une carrière, la tête dans les étoiles et les pieds sur Terre.
A Helsinki, Maria Komu nous fait découvrir son lieu de travail : l'Institut météorologique finlandais qui dispose d'un laboratoire spatial. "Il y a à peine cinq ans, mon plus grand rêve, c'était simplement de pouvoir toucher quelque chose qui allait dans l'espace," nous confie la jeune femme. "Aujourd'hui, je conçois des instruments qui vont dans l'espace, c'est incroyable !" s'enthousiasme-t-elle. Maria travaille sur un mini-satellite et des instruments météo pour le démonstrateur EDM de la mission ExoMars de l'Agence spatiale européenne (ESA).
Au nord de Londres, découvrons à présent, l'univers d'Abbie Hutty, ingénieur spatial structures chez Astrium. Son travail qui d'ailleurs, la passionne : s'assurer que "le corps du rover ExoMars est assez solide pour pouvoir supporter notamment le lancement, l'arrivée au sol et l'entrée dans l'atmosphère," nous explique-t-elle.
En Espagne, à Cebreros, près de Madrid, Marc Costa Sitjà nous présente l'antenne à gain élevé qui permet à son équipe de communiquer avec le satellite Venus Express (ESA) pour gérer son pilotage. La parabole permet aux scientifiques d'envoyer des ordres de commande à l'engin et de recevoir des données en sa provenance comme une image de Vénus unique qu'ils ont réussi à constituer à partir de toute une série d'observations.
Nos trois jeunes ingénieurs ont choisi ces métiers pour explorer notre système solaire et peut-être éclaircir ses mystères. Une motivation qui les anime parfois depuis l'enfance. Chacun reconnaît avoir de la chance de mener une vie professionnelle dans un secteur qui les fascine. La Finlandaise Maria Komu aimerait poursuivre son rêve éveillé en visitant "d'immenses chambres à vide et peut-être des simulateurs solaires :c'est ce que je