Il aura fallu cinq mois pour pouvoir se confier. Trois Françaises, otages de l’attentat du Bardo en Tunisie le 18 mars dernier, ont accepté de recevoir BFMTV. "On est allés dans ce musée, on est allés à la boucherie. C’était de la barbarie. On nous a emmenés à l’abattoir", témoigne Dominique Lecomte. Elle fait partie des trois Françaises qui portent plainte contre l'Etat tunisien pour négligence de la sécurité, les gardes du Bardo n'étant pas là au moment de l'attentat. Depuis, la peur ne les quitte plus. Reprendre le travail est encore aujourd’hui impensable pour elles. "C’est compliqué d’être serein. On a été marquées et on ne l’oubliera jamais", ajoute Dominique Cazin.