Au Portugal, près d’un millier de clients lésés par la banque Espirito Santo a manifesté à Lisbonne, en majorité des émigrés vivant en France, en Suisse et au Luxembourg. Ils réclament leur argent perdu lors de la faillite de la banque il y a un an.
8 000 Portugais de l‘étranger avaient investi leur épargne dans des produits financiers toxiques, présentés comme étant sans risque.
La banque créée à partir des actifs sains restants a proposé aux épargnants de récupérer une partie de l’argent placé, une partie seulement.
“Ils ont dit de janvier à mars que le problème serait réglé, annoncé sur internet que nous serions remboursés avec les intérêts, et maintenant, ce n’est ni les intérêts, ni l‘épargne ! ce ne sont pas des gens honnêtes”, dit ce client, faisant référence à l’Etat, qui gère désormais la situation.
“Depuis un an, je n’y crois plus, mon mari y a cru jusqu‘à maintenant, mais moi, je n’y crois plus”, dit une femme, avant de fondre en larmes.
La nouvelle banque créée en