Les cloches de Nagasaki ont retenti ce dimanche matin à 11 heures 2 minutes, l’heure pile où il y a 70 ans, le 9 août 1945, une bombe nucléaire détruisait la ville et provoquait la mort de 74 000 personnes.
L’explosion de la Bombe A, que l’armée américaine avait baptisé “Fat Man”, a détruit 80 % de cette ville de l’Ouest du Japon.
Lors des cérémonies du souvenir, le Premier ministre japonais Shinzo Abe a dit s’exprimer au nom du “seul pays frappé par la bombe atomique” et a renouvelé “la volonté du Japon d‘être un meneur du mouvement mondial contre les armes nucléaires.”
“Hibakusha” est le terme japonais pour désigner les survivants des bombes atomiques. Plusieurs d’entre eux étaient présents.
“Que jamais plus cela ne se reproduise” demandait, en larmes, l’une d’entre elles. “Le seul souvenir de la bombe me fait trembler.”
Trois jours avant l’explosion qui dévasta Nagasaki, une première bombe avait détruit Hiroshima et tué 140 000 personnes.
Une semaine après Nagasaki, l’am