La mort du chef de la police politique d'Augusto Pinochet

2015-08-08 6

Manuel Contreras dirigeait la DINA, la redoutée Direction nationale du renseignement à qui l’on impute plus de 3 200 morts ou disparus de la dictature de Pinochet.

Manuel Contreras est mort vendredi soir dans un hôpital militaire de Santiago et, dès l’annonce de son décès, des centaines de Chiliens se sont spontanément rassemblées pour célébrer sa disparition.

“Je suis content, mais ce meurtrier est mort de maladie et il aurait dû souffrir bien plus, tout comme nos camarades ont souffert” dit Sergio Contreras, un Chilien d’une soixantaine d’années devant l’hôpital militaire où est mort l’ancien chef de la DINA. “J’ai l’impression qu’il n’y a pas encore de justice dans notre pays” poursuit-il. “Après tant d’années, on continue encore de découvrir de nombreux crimes, des assassinats commis par la dictature.”

“Cet homme a suscité la haine, il a tué” dit en écho Veronica Caceres qui elle aussi s’est déplacé pour célébrer la disparition de Manuel Contreras. “Nous étions fiers de notre

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