Une situation sanitaire dramatique, un camp totalement saturé : à 30 km de Vienne, en Autriche, le camp de réfugiés de Traiskirchen. Ici sont hébergés plus de 4500 demandeurs d’asile, pour 1800 places seulement.
Une surpopulation dénoncée par Amnesty International, comme par les Nations-Unies. Résultat : plus aucun réfugié ne sera accueilli ici. La plupart de ces migrants viennent de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan. Près de 500 d’entre eux pourraient être envoyés en Slovaquie, dans le cadre d’un accord établi entre les deux pays.
Actuellement, 2300 personnes sont obligées de dormir sous des tentes, ou dans des campements de fortune, à l’extérieur du bâtiment principal.
Normalement le camp est prévu pour n‘être qu’un premier accueil transitoire. Pour le désengorger, le gouvernement pourrait modifier la Constitution, afin d’imposer des quotas d’accueil de réfugiés dans les régions du pays. Selon les prévisions officielles, 70 000 migrants sont attendus cette année, contre 30 000 l