Du piratage de données, un petit groupe d’initiés, une opération surprise: le plan d’introduction d’une monnaie parallèle en Grèce, qui a fait spéculer les analystes durant des semaines, fut bien au coeur des préparatifs de l’ex-ministre grec des Finances Yanis Varoufakis.
Au cours d’une téléconférence qui a été enregistrée, Yanis Varoufakis a dévoilé le 16 juillet, six jours après sa démission, avoir travaillé en secret à la mise en place d’un système bancaire parallèle impliquant un piratage du logiciel de l’administration fiscale grecque.
Au cours de ce témoignage, Yanis Varoufakis explique que, face à l’issue incertaine des discussions avec les créanciers, sur le renflouement de la Grèce, il avait travaillé avec une petite équipe sur un Plan B si le pays venait à manquer de liquidités. Comment ? En créant clandestinement un compte parallèle relié au numéro fiscal de chaque contribuable grec pour que ceux-ci puissent utiliser le moment venu ce mécanisme parallèle de paiement