Parallèlement à ses frappes aériennes, la Turquie mène une offensive policière d’ampleur. Dans le viseur d’Ankara : des militants présumés du groupe Etat islamique mais aussi des activistes du PKK ou d’autres organisations séparatistes kurdes.
En une semaine ont été arrêtés quelque 900 membres présumés de Daesh, du PKK ou du Front révolutionnaire de libération du peuple. Le chiffre est fourni par des responsables gouvernementaux. De nouvelles interpellations ont encore eu lieu ce lundi matin.
Des militants d’extrême gauche sont également dans le collimateur des autorités.
Concernant les défenseurs de la cause kurde, des opérations ont été menées ces derniers jours dans la ville d’Adiyaman, dans le sud-est du pays, où 19 personnes soupçonnées de liens avec le PKK ont été arrêtées.