Antoine Compagnon : "Baudelaire résistait à la modernité, tout en étant son premier et meilleur observateur"

2015-07-24 25

Antoine Compagnon, professeur au Collège de France dont la compilation des chroniques d'un "été avec Baudelaire" paraît en librairie, était l'invité de Marc Fauvelle.

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Antoine Compagnon : "Les grands écrivains, ceux qui nous continuons de lire, il y a toujours chez eux des contradictions, des failles. C'est bien entendu le cas de Baudelaire."

Antoine Compagnon : "Aujourd'hui, Baudelaire serait politiquement en rupture, comme il l'a toujours été. Ca vous situe où aujourd'hui ? Peut-être qu'il aurait été dans la défense du progrès !"

Antoine Compagnon : "Baudelaire a assisté à la naissance de la photographie, à celle de la grande presse, comme nous avons assisté à celle du monde numérique. Et de la même façon, nous avons une relation de dépendance et d'irritation."

Antoine Compagnon : "La poésie de Baudelaire est une poésie de la sensation, une poésie du corps, une poésie érotique. Nous sommes toujours sensibles à cette dimension érotique de sa poésie."

Stanislas Dehaene, professeur au Collège de France et directeur du Conseil scientifique de l'éducation nationale, est l'invité de Marc Fauvelle à 8h20.

L'invité de 8h20 : Jacques-Antoine Granjon

L'invité de 8h20 : Antoine Prost et Nicolas Offenstadt

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Antoine Compagnon : "Ce qui reste subversif c'est ce côté toujours inattendu, toujours provocant (...). Beaudelaire est un dandy, on ne peut pas se réunir autour de lui."

Antoine Compagnon : "Nous sommes tous des êtres contradictoires, il faut l'assumer et le savoir"

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