Cette chanson a été composée et enregistrée en 2012/2013. C'est une composition personnelle.
La mare ruisselante de désespoir d'une vie qui part pour l'oubli.
Cette vision teintée de rouge qui hante l'esprit des proches.
Aujourd'hui, le cercle d'un écorché vif vient de se briser.
Pour l'éternité, pour ne plus pleurer, pour ne plus aimer,
Pour oublier ce monde qui l'a rendu fou,
il s'est sacrifié pour ne pas tuer, alors repose en paix.
Les gens s'étonnent mais oublient vite sans concevoir la vie de l'indésiré.
Nous sommes tous coupables devant la mort,
Artisans d'une société sans compassion.
Nous sommes tous coupables devant la mort,
Le regard plongé droit dans notre ego.
Longtemps, j'ai cru que la vie consistait à devenir quelqu'un.
Mais quelqu'un est-ce moi ? Non ! Société d'aliénés !
Ma haine contre cette chimère,
Ma vérité contre tous les mensonges,
Ma vie pour la seule raison,
Mon âme pour ces innocents.
Non ! Je ne peux plus accepter la mort désirée.
Non ! Je ne veux plus ignorer les âmes ravagées.
Mais avec tous mes regrets, vous ne reviendrez pas...
Ces êtres persécutés par la nature perverse des hommes,
Trop humains pour marcher dans le sens de l'attendu,
Leurs faibles voix plongent dans un silence abyssal.
Pour l'éternité, pour se protéger, pour tout oublier,
Pour pouvoir vivre dans ce monde déchu,
ils s'amputent pour ne pas se tuer de leurs sentiments.
Les gens se moquent sans réfléchir de ceux qui vivent avec une seule moitié.
Nous ignorons tous sans avoir subi,
En quête de notre consommation de plaisir.
Nous ignorons tous sans avoir subi,
Fantasmant d'une vie pleine de gloire, de rêves nombriliques.
Moi aussi j'ai vu ma vie s'élever, mon chemin tout tracé,
Comme une flèche en plein cœur, droit vers l'enfer et la damnation.
Maudit, haï ,détruit,
Mon corps suppure encore de toutes mes blessures.
Cauchemar, solitude, déchéance,
Voila l'œuvre de notre évolution régressive.
Le jour viendra où les murs tomberont, où les menteurs regretteront.
Le jour où la vérité n'épargnera ces lâches,
que pour la honte au fond de leurs yeux.
Mort, folie, destruction,
Telle est la vision qu'ils auront dans leur miroir.
Condamnés, égarés, mutilés,
Tels seront les hommes porteurs de cette vengeance.
La fin du règne des assassins viendra, l'espoir renaîtra...
La vie continue et se perpétue mais ces sacrifices laissent un goût amer.
La roue tourne et à tour de rôle vient notre affligement à l'égard de ce monde.
La fatigue envahit tous ceux qui résistent et qui se rebellent,
Le rapport au monde semblant devenir encore plus absurde.
Est-ce peine perdue ?
Non ! Nous ne pouvons pas dériver vers une fin apocalyptique.
Notre cœur pour l'amitié, notre rage pour ces meurtriers,
notre esprit pour nous révéler,
Un triste sort nous est réservé mais le destin n'est pas tout tracé.
Alors, changeons le monde.
Porteurs de notre avenir, participez au grand combat pour notre liberté.
Pour tous ces jeunes qui rampent face à la société, faites trembler ses murs !
