Malgré quelques votes contestataires, l'accord signé entre la Grèce et l'eurogroupe a été largement approuvé par les parlementaires mercredi après-midi. Une grande majorité d'entre eux, de droite comme de gauche, était favorable à ce texte. Au lendemain du vote, les divisions demeurent et plusieurs politiques n’hésitent pas à rejouer le match. Même lorsqu’ils ne sont pas députés.
«Il faut tout faire pour essayer de garder la Grèce dans l'Europe», souligne le sénateur Les Républicains (LR) Jean-Pierre Raffarin, qui ne comprend pas les votes contestataires. 69 députés se sont opposé mercredi à l'accord signé entre la Grèce et l'eurogroupe. Parmi eux, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, qui qualifie de «criminels économiques» les dirigeants européens qui ont signé cet accord.
Hervé Mariton, député LR, s'oppose lui aussi à ce texte car il estime qu'il exprime trop «d'ambiguité» dans le projet européen. Bien qu'elle ne soit pas autorisé à voter à l'Assemblée nationale, Nadine Morano s'est prononcée en faveur du «non» pour ne pas accorder «un centime de plus à la Grèce en l'Etat actuel»