Des millions de Londoniens affrontent depuis mercredi soir le «chaos», comme les médias britanniques l'appellent, d’une journée sans aucun métro. Une première depuis 2002. Le mouvement fait suite à une protestation des syndicats qui réclament des augmentations de salaire en raison de la mise en place, en septembre prochain, d'un nouveau service de nuit le week-end.
Les mêmes scènes se répètent donc d'un métro à l'autre : des grilles fermées, des queues longues de plusieurs centaines mètres, des bus déjà surchargés qui passent en coup de vent. Un désordre souligné par toutes les télés anglophones.
