‘‘Nous voulons trouver un compromis honorable pour éviter une rupture’‘. Déclaration ce matin d’Alexis Tsipras devant les parlementaires européens. Le Premier ministre grec a de nouveau fustigé l‘échec des politiques d’austérité qui ont conduit, selon lui, à une explosion du chômage et de la dette dans son pays. Il a aussi réitéré sa volonté, et celle du peuple grec, de rester dans la zone euro.
“Le non au référendum de dimanche était un choix courageux du peuple grec, a-t-il insisté. Ce n’est pas une décision visant à rompre les négociations avec l’Europe. C’est une décision qui vise à retourner aux principes fondamentaux de l’unification européenne, qui sont ceux de la démocratie, de la solidarité, du respect mutuel et de l‘égalité. C’est un message clair.’‘
Le gouvernement grec doit présenter dans les deux prochaines jours des propositions de réformes écrites, qui seront examinées samedi par l’Eurogroupe. ‘‘C’est le dernier ultimatum’‘, a averti le président du Conseil européen,