Ce mercredi, Barbara Pompili est intervenue, au nom du groupe écologiste, en commission des affaires culturelles et de l’éducation sur l’enjeu que représente l’amélioration des relations entre le lycée et le monde de l’enseignement supérieur.
Elle a particulièrement insisté sur la nécessité de mettre en œuvre un parcours davantage personnalisé pour les lycéens, de développer des passerelles entre filières et entre séries, et de réfléchir en termes de "parcours de formation" et non plus de "filières". Le système se doit de gagner en flexibilité.
Quant à l'orientation, celle-ci doit refléter une réflexion construite par l'élève dans le temps, et encadrée par une équipe éducative à l'écoute des souhaits du lycéen. Le parcours individuel d'information et de découverte du monde économique et professionnel, instauré suite à la refondation de l'école de 2013, est intéressant et mériterait que l'on obtienne des retours sur sa mise en place. Il faut bien sûr, également, travailler sur les transitions entre le secondaire et l'enseignement supérieur.
Il est aussi impératif de se pencher sur la question des moyens alloués aux universités. Aujourd’hui, ces dernières sont accusées de tous les maux, notamment de mal préparer à la vie professionnelle et d’échouer à démocratiser la réussite, mais on continue de ne pas donner suffisamment aux universités et d’octroyer toujours plus de moyens aux filières sélectives.
Pour lire l'intervention complète de Barbara Pompili : http://barbarapompili.fr/liens-entre-le-lycee-et-lenseignement-superieur/