Les gouverneurs de la Banque Centrale Européenne devaient décider ce dimanche de la possibilité de couper le robinet du financement des banques hellènes. Depuis la décision d’organiser un référendum et après cinq mois de négociations infructueuses, les Européens estiment que les conditions ne sont plus réunies pour le programme d’aide dont bénéficiait la Grèce jusqu’au 30 juin soit mardi prochain.
Le risque d’une panique bancaire et derrière elle d’un défaut de paiement du pays sont bien réels. Les files d’attente aux distributeurs déjà soutenues, ces dernières semaines, se sont accélérées depuis vendredi soir.
C’est à ce moment-là que le Premier ministre Alexis Tsipras a annoncé qu’il soumettait à ses compatriotes par référendum la proposition d’accord mise sur la table par les créanciers. Cette dernière prévoyait un renflouement contre des réformes qu’il juge inacceptables.
Et le parlement grec s’est finalement prononcé la nuit dernière en faveur de la tenue du référendum le 5